Album photo du colloque 2015 à Bordeaux

Commission des Graves
Motivation et réussite des étudiants

Evolution psychologique et sociétale de l'étudiant dans l'enseignement supérieur d'aujourd'hui: Constats, faits et nouvelles stratégies pédagogiques.

Comment motiver les étudiants et assurer leur réussite ?

Responsable(s)

LAVALLEE Philippe - philippe.lavallee@univ-lehavre.fr -
GUCIK David - david.gucik-derigny@u-bordeaux.fr -

Informations

 Description de la commission proposée: Les étudiants présents dans l'enseignement supérieur aujourd'hui ont considérablement évolué par rapport aux dernières décennies. Cette génération s'est modifiée en l'espace d'une décennie, et cela engendre parfois des défis sur la pédagogie à adopter. Ce constat incite de nombreuses équipes pédagogiques des Universités/IUTs à réfléchir à de nouvelles stratégies, afin de motiver les étudiants et d'assurer leur réussite.

Cette commission propose deux axes de réflexion. Un premier temps est consacré à mieux comprendre l'influence de l'évolution sociétale depuis quelques décennies sur la psychologie personnelle de l'étudiant. Puis, dans un second temps, en considérant cette évolution et les nouveaux référentiels de formation, de nouvelles stratégies d’enseignement seront présentées, notamment dans les disciplines scientifiques.

PLANNING DE LA COMMISSION:
 

Jeudi 4 juin matin:

8h30-10h: Des héritiers aux « nouveaux étudiants », qui sont nos étudiants aujourd’hui ?

par Sonia Lefeuvre

Maître de Conférences en sociologie, du Laboratoire Education Culture Politique de l'Université de Lyon.

Au-delà-de l’expérience enseignante qui nous porte à croire que les étudiants d’aujourd’hui sont passifs, peu motivés par les cours, accaparés par leurs outils de communication, et que malgré les efforts d’innovation pédagogique rien ne semble avoir de prise sur cette génération que l’on qualifie d’Y, quelles réponses peut apporter le sociologue ?

La sociologie n’est ni prescriptive ni prédictive. Elle n’est en mesure d’apporter que des éléments de compréhension du monde. « Si la théorie pédagogique détermine ce qui doit être la sociologie de l’éducation dit ce qui est ». (Lahire, 2002 paraphrasant Durkheim). La sociologie de l’éducation s’ancre dans une sociologie critique et éclaire bien souvent les situations d’inégalités sociales. Modestement, les analyses sociologiques peuvent aider les enseignants à mieux connaître le public étudiant pour qu’ils imaginent des méthodes pédagogiques qui leur sembleraient plus adaptées.

Dès lors, plusieurs concepts sociologiques peuvent être appréhendés pour éclairer une réalité sociale de l’enseignement supérieur. Le concept sans doute central pour comprendre les évolutions des caractéristiques sociales du public étudiant reste celui de démocratisation scolaire. Autrefois réservée à une élite, l’enseignement supérieur a connu au cours des cinquante dernières années, une augmentation conséquente de ses effectifs. Par ailleurs, il a accueilli de plus en plus d’étudiants issus de milieux sociaux populaires. Cette démocratisation reste toutefois relative, car si plus d’étudiants issus de milieux populaires accèdent à l’enseignement supérieur, il n’en reste pas moins qu’une hiérarchie des filières existe. Intégrer une école préparatoire ou un BTS ne se vaut pas en termes d’exigence académique, de reconnaissance ou de débouchés professionnels. C’est la raison pour laquelle, de nombreux sociologues récusent le terme de démocratisation scolaire pour lui préférer celui de massification scolaire. A l’échelle des individus ces changements structurels font croire à une baisse généralisée et continuelle du niveau académique des étudiants. Pourquoi ce discours est itératif ? Les enseignants ont-ils raison de penser que le niveau baisse ?

Si le premier point porte sur les changements structurels qu’a connu l’enseignement supérieur, il sera question dans un second temps de décrire ce que les sociologues appellent les  « nouveaux étudiants ». A l’opposé de l’évidence et du « ça va de soi » des héritiers, les « nouveaux étudiants » n’étant pas coutumiers des codes implicites universitaires ont vécu ce que l’on peut quasiment appeler une acculturation pour s’affilier et réussir dans l’enseignement supérieur (Coulon, 1997). Dans ce prolongement, plusieurs recherches sociologiques éclairent ces notions de réussite et d’échec. L’exemple de l’IUT Lumière qui recrute des étudiants au profil particulier « les autres bons », permet d’illustrer cette réflexion sur la notion de réussite.

Enfin, l’arrivée des outils numériques dans nos vies quotidiennes et professionnelles a sans doute eu un impact sur l’expérience cognitive des étudiants d’une part, mais également sur les pratiques pédagogiques des enseignants d’autre part.

11-12h: LES FONDEMENTS BIO-PSYCHOLOGIQUES DES CONDUITES RELATIONNELLES ET SOCIALES DES ETRES HUMAINS, MAIS AUSSI LEURS DISPOSITIONS ET CAPACITES COGNITIVES.

par Hubert MONTAGNER

Professeur des Universités en retraite

Ancien Directeur de Recherche à l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)

Ayant encore le privilège et le plaisir de rencontrer des étudiants de différents champs disciplinaires après plus de cinquante ans à leur service dans le cadre universitaire et dans le cadre de la formation à la recherche scientifique, je ne perçois pas de différences majeures dans leurs « systèmes relationnels » et leurs conduites sociales ni dans leur volonté ou désir d’apprendre, ni dans leurs savoirs, leurs compétences et leurs ressources intellectuelles, ni dans leurs difficultés.

En fait, ils doivent vivre dans une société de plus en plus complexe, mouvante et incertaine qui ne peut pas, ne veut pas ou ne sait pas les reconnaître dans leurs différentes dimensions ni appréhender les freins ou obstacles qui les empêchent de relativiser, dépasser, « déminer » ou dominer leurs difficultés à comprendre et apprendre. Et de trouver ainsi des réponses adaptées à la complexité, au changement permanent et à l’incertitude, quelles que soient leurs capacités cognitives ou autres et leurs ressources intellectuelles.

Au fond, si on se fonde sur les données de la recherche scientifique, leurs équilibres émotionnels, affectifs, relationnels, sociaux, cognitifs et intellectuels reposent sur des socles « biopsychologiques » qui ne paraissent pas fondamentalement différents de ceux qui se construisent tout au long de l’enfance et de la préadolescence. Même si les apparences semblent d’une autre « nature », parfois incompréhensibles et déroutantes. Il serait donc pertinent et souhaitable de considérer ces « socles biopsychologiques » tout en examinant ceux qui relèvent des « transformations » de l’adolescence et ne se confondent pas « simplement » avec la puberté, à la fois dans leurs dimensions biologiques, psychiques, sociales, cognitives et intellectuelles... (sans oublier l’imaginaire), selon les lieux, milieux et partenaires qui façonnent les interactions, les relations sociales, les systèmes de communication, les rythmes, la maîtrise du temps et l’appropriation de l’espace. Un socle majeur est la sécurité affective, c’est à dire le sentiment de ne pas être abandonné, oublié ou délaissé, en d’autres termes en danger. La sécurité affective sous-tend en effet la confiance en soi, la confiance dans autrui et l’estime de soi, la libération et le partage des émotions, mais également la libération de capacités universelles et fondamentales (ou « compétences-socles »), en particulier l’attention visuelle et auditive imbriquée, l’élan à l’interaction et les conduites affiliatives les plus élaborées (parmi lesquelles la coopération et l’entraide).

Autrement dit, les structures scolaires, universitaires, de formation et de préparation à « la vie active », en particulier pour les étudiants, ne peuvent « se limiter » aux seules transmissions, constructions, acquisitions et maîtrises cognitives, et aux seules exigences pédagogiques ni aux seules réalités sociologiques, fussent-elles incontournables. Même si elles sont évidemment  au cœur de tout projet d’apprentissage, de création, d’adaptation au « monde du travail » et à l’environnement social. Il faut aussi se préoccuper des conditions de vie quotidienne des jeunes, en particulier celles qui fondent, confortent, altèrent ou détruisent la sécurité affective, et avec elle la confiance en soi, la confiance dans autrui, l’estime de soi, la « libération partagée » des émotions et affects, creuset des attachements et complicités, et la libération des « compétences-socles ». Cet ensemble imbriqué permet de donner sens et signification aux informations et messages du « monde extérieur ». Elle façonne à la fois l’intelligence intuitive et hypothético-déductive, les processus d’apprentissages de tout ordre, l’élaboration de nouvelles stratégies et de nouveaux projets.


Jeudi 4 juin après-midi :

L'après midi est découpé en trois sessions autour du thème "L'Analyse Cognitive au service de nouvelles stratégies pédagogiques pour la réussite des étudiants: une session de présentation des concepts théoriques de l'Analyse Cognitive, suivie de deux sessions pratiques avec une mise en situation de l'application de ces concepts pour proposer de nouvelles stratégies pédagogiques. Des ateliers avec des mises en situation réelle seront proposés. Il sera notamment traité le cas de la réussite des étudiants en provenance des filières technologiques (STI2D, etc).

13h30-14h30: Comment mettre les concepts de l'Analyse Cognitive au service de l'établissement de nouvelles stratégies pédagogiques pour la réussite des étudiants ?

par Alain Finkel

Professeur à l'ENS de Cachan, Laboratoire LSV, CNRS

L’Analyse Cognitive (AC), avec d'autres, postule que penser c'est se représenter et manipuler ces représentations. Nous détaillerons donc les différentes représentations possibles et les possibilités de manipulation de celles-ci.

L’analyse cognitive se place dans une longue filiation philosophique : Socrate (le dialogue socratique pour aider l’autre à prendre conscience de qu’il savait sans le savoir), Epictète (« nos problèmes ne sont pas dans le monde mais dans nos interprétations du monde »), Epicure (« le plaisir est le signe de santé de l’organisme »), Spinoza (les émotions collaborent avec les cognitions), Kant (juger et catégoriser sont des activités cognitives importantes), Schopenhauer (le monde comme représentation), Husserl (la phénoménologie transcendantale et l’épochè), etc. Elle intègre un ensemble de connaissances issues des psychologies scientifiques (cognitive, socio-cognitive, émotionnelle et comportementale) et des psychologies humanistes (Ecole de Palo Alto, les multiples méthodes humanistes représentées par: P. Watzlawick, C. Rogers, F. Perls, V. Satir, M. Erickson, R. Bandler, J. Grinder) ainsi que certains psychanalystes : G. Groddeck, H. Searles, D. Winnicott, F. Roustang.

Elle n’est pas une approche purement intellectuelle. Comme la psychanalyse (et la Gestalt notamment), l’Analyse Cognitive montre que la personne est elle-même un instrument de connaissance, qui par la prise de conscience et l’analyse de ses ressentis, de ses émotions, de ses pensées et même de ses projections (qui est considéré comme un mécanisme de feedback dans la relation) lui permet de mieux comprendre l’autre et soi-même.
Elle développe des façons de faire pour augmenter la disponibilité à l’écoute de soi et de l’autre : c’est une façon de moduler son attention, similaire à l’Epochè (la suspension du jugement) des grecs classiques et d’E. Husserl, à la disponibilité selon F. Roustang, au vide des chinois classiques et même au « vague » d’Adamsberg le héros des livres de F. Vargas et différente de l’attention flottante de Freud mais similaire dans sa visée). Cette disponibilité permet de ne pas juger.

15h-16h: Atelier sur les capacités d'abstraction, de représentation, de compréhension et de mémorisation des notions de GEII basée sur l'Analyse Cognitive. Application au cas des étudiants en provenance des filières technologiques (ex. STI2D, etc)

par Alain Finkel

Professeur à l'ENS de Cachan, Laboratoire LSV, CNRS


Alain Finkel proposera un atelier dédié au travail sur les capacités d'abstraction, de représentation, de compréhension et de mémorisation des notions de GEII ? Il présentera des notions vues en GEII et donnera des représentations qui aident à comprendre et mémoriser. Il proposera aussi des façons de faire pour que ce soit les étudiants qui trouvent, construisent ces représentations car cette façon de faire est plus efficace que de les leur donner.

16h30-17h30: Atelier pratique sur comment motiver et mettre au travail les étudiants à partir de l'Analyse Cognitive

par Alain Finkel

Professeur à l'ENS de Cachan, Laboratoire LSV, CNRS

Que faire pour motiver, mettre au travail les étudiants ?
Alain Finkel abordera la motivation et partagera deux expériences de mises en pratique de stratégies réalisées en ce sens à l'université de Lyon 2 et à l'ENIT sur ce sujet. Il proposera un questionnaire d'évaluation de composantes de la motivation.


Vendredi 5 juin matin :

8h30-9h: Travail collaboratif et transmission du savoir

par Julien VIAL

Enseignant à l'IUT DE LYON, Département GEII

Dans le cadre d'une semaine entièrement consacrée à "apprendre autrement" et organisée début Novembre, les étudiants de 1ère année GEii sont amenés à relever plusieurs défis. Pour le module Systèmes Electroniques, un encadrement en présentiel de 7h leur permet de réaliser un  projet  en équipe de 4. L'acquisition des savoirs est basée sur le principe du Jigsaw ou puzzle : "la meilleure façon d'apprendre c'est d'enseigner aux autres".

Quatre "expertises" nécessaires à la réalisation du projet ont été identifiées et chaque membre de l'équipe suit un enseignement qui le rend expert sur l'un des 4 sujets. Le travail d'équipe peut alors commencer avec la transmission des savoirs entre les co-équipiers, suivie de la conception et de la réalisation du projet grâce à la collaboration.

Pour favoriser aussi la coopération, chaque équipe remet un dossier technique du projet réalisé sous forme de wiki. Le contenu du dossier a été divisé en 4 parties et les membres de l'équipe se partagent le travail de rédaction. La note finale est calculée à partir de la qualité de la réalisation commune, de la note globale du dossier mais aussi de la valeur de la participation individuelle à la rédaction. 

9h-9h30: Une expérience de classe inversée en mathématiques

par Domonique SOUDIERE

Enseignant de mathématique à l'IUT du Havre, Département GEII

Le public de lycéens qui nous arrive a changé. Il est né avec les nouvelles technologies (La génération "petite poucette" comme l'appelle Michel Serres). Cela impacte le comportement de l'étudiant (c'est à dire du lycéen qu'il est encore) dans sa motivation à suivre un cours magistral et à être acteur en séances de TD (où il est vite débordé par ses propres lacunes). Par ailleurs le programme de mathématiques de première année revisite pour l'essentiel les connaissances du lycée. Faut-il alors  consacrer le temps  de l'enseignant à ré-asséner le cours ou à l'accompagnement de l'étudiant ?

Aucune certitude sur le remède sauf celle qu'il y a urgence à changer la méthode. C'est ainsi qu'au fur et à mesure des années nous (équipe pédagogique de Mathématiques de GEII Le Havre) sommes passé d'un traditionnel cours magistral  accompagné de TD somme au final assez magistraux pour une majorité vers la suppression du CM et l'introduction d'outils logiciels (Scilab, Maxima, plateforme d'exercices) dans un premier temps puis cette année du système de la classe inversée.

L'objet de l'intervention sera de présenter la démarche de classe inversée et en particulier l'expérience concrète de sa mise en place et le retour d'expérience.

10h-10h45: Changement de paradigmes dans les équipes pédagogiques pour relever les nouveaux défis de la réussite de nos étudiants

par Valérie Marty

Enseignante à l'IUT de Bordeaux, Département GMP

L'expérience vécue (pragmatique et sensible) de l'intervenant, en particulier en lycée professionnel par le passé et au département GMP aujourd'hui met en lumière la nécessité d'un changement de paradigmes, au sein de nos équipes enseignantes pour mieux répondre aux défis de la réussite de nos étudiants:

- Comment la prise en compte des sciences sociales améliore t-elle le savoir-être des étudiants?

- Comment la mise en œuvre une pédagogie active différentiée centrée sur l'apprentissage par projet permet aux étudiants de passer d'un projet technique à un projet de vie?

- Comment l'enseignement d'invariants (analyse multi-échelle des problématiques et des solutions à apporter) permet aux étudiants et à l'équipe pédagogique de mieux aborder la dynamique des changements du monde dans lequel nous vivons (technologiques et autres)

Nous analyserons ces changements de paradigmes, nous verrons comment ils peuvent se traduire dans nos enseignements à l'IUT. Nous décrirons également quels peuvent être les indicateurs, les signes qui nous permettent de repérer que ces changements s'effectuent chez nos étudiants et chez l'équipe pédagogique.

10h45-11h: Le boitier de vote en intéraction avec les étudiants

par Edmond GHRENASSIA

Chef de département GEII de l'IUT de Lyon

Plan de la présentation:

    - Démonstration de l'utilisation d'un boitier de vote en interaction avec les participants
    - Analyse de l'intérêt du boitier
    - Présentation du résultat du questionnaire posé aux étudiants sur l'utilisation du boitier
    - Discussion


Documents téléchargeables

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    Liste des inscrits

    Prénom NomIUT
    Jean-Luc BACHIUT en Ligne
    Jeremie BENELIUT de NICE
    Patrice BERTHAUDIUT de VILLETANEUSE
    Sadeck BOCUSIUT de BELFORT
    Latifa BOUTAT-BADDASIUT de LONGWY
    Nathalie BRISSARDIUT de CACHAN 2
    Emmanuelle BUGGENHOUDTIUT de TOURS
    Cécile CAPDESSUSIUT de CHARTRES
    Bernard CARONIUT de ANNECY
    Frédéric CAYRELIUT Tours 2
    Jean-Yves CHAMBRINIUT de TARBES
    Antony CHARBONNIERASIUT en Ligne
    Alain CHOLLETIUT de TOURS
    Thierry CONTARETIUT de SALON DE PROVENCE
    Béatrice DELEAUIUT de LYON
    Thierry DOGETIUT de POITIERS
    Luc DUVIEUBOURGIUT de CALAIS
    Bruno EMILEIUT de CHATEAUROUX
    Odette FOKAPUIUT de AISNE Soissons
    Nelly GAUTHIERIUT de VELIZY
    Edmond GHRENASSIAIUT de LYON
    Frederic GIAMARCHIIUT de NIMES
    David GLAYIUT de LILLE
    Frédéric GUEGNARDIUT de ANGERS
    Patrice GUILLERMIUT de CHERBOURG
    Nathalie HAGUEIUT de ROUEN
    Claire LALLEMANDIUT de CACHAN 2
    Philippe LAVALLEEIUT de LE HAVRE
    Jean-Pierre LE NORMANDIUT de STRASBOURG Haguenau
    Elodie MASSONIUT de SAINT ETIENNE
    Loïc MATELIUT de RENNES
    Cornel MUREAIUT de MULHOUSE
    Yann NEAUIUT de TOURS
    Catherine NUTZIUT de SAINT-DIÉ DES VOSGES
    Sylvain PEZERILIUT de ANGERS
    Bertrand RAISONIUT de GRENOBLE
    Marc RIPERTIUT de TOULON
    Melissa ROBILIUT de SENART FONTAINEBLEAU
    Idris SADLIIUT de KOUROU
    Jean-Luc SEGUINIUT de MARSEILLE
    Mamadou SYLLAIUT de ANGERS
    Ollivier TAMARINIUT Kourou 2
    Nadia TEILLACIUT du LIMOUSIN Brive
    Sylvaine THIBERGEIUT de BREST
    Antoine TOUBOULIUT de MONTPELLIER
    Sylvie VERHEIUT de CERGY-PONTOISE - NEUVILLE
    Floriane ZAGARIUT de SENART FONTAINEBLEAU


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